Avant de répondre à la question de comment avoir un meilleur print il va falloir savoir ce qu’on entend par “print”. On pourrait s’arrêter à la simple traduction littérale du mot print qui signifie imprimer. Sauf que le print a bien évolué depuis sa création par Gutdenberg au XVe siècle. On estime aujourd’hui à plus de 45 milliards de pages imprimées chaque année dans le nombre et ce chiffre est en constante évolution. Quand on évoque le print on sort du cadre classique de l’impression d’un fichier texte. Le print est un support de communication physique il est utilisé par les entreprises qui souhaitent communiquer sur leur activité ou un produit.
Dans cet article nous allons vous détailler les opérations à faire pour avoir un print d’excellente qualité mais aussi pour l’exportation de visuel à destinations du web.
Les DPI
Pour le print physique comme numérique ça va tourner autour des mêmes solutions à différentes échelles la première c’est le DPI, Dot Per Inch soit point par pouce. Dans votre image vous avez forcément des pixels. Ces pixels mesurés en DPI (Point par pouce) plus votre image contient des pixels plus votre DPI est élevée.
En somme plus une image possède un DPI élevée plus elle sera en haute résolution.
Mais il ne suffit pas de mettre un nombre incalculable de DPI et de lancer le print.
Pour du print physique le maximum de DPI à accorder à votre impression est de 300 DPI. Un fichier à destination du web une impression de 300 DPI n’est pas nécessaire. Pour le web 72 DPI reste un excellent compromis entre le poids du fichier et la qualité de celui-ci.
La colorimétrie
Maintenant que nous avons vu le nombre de DPI pour vos fichiers il faut aussi voir la colorimétrie. Pour le print nous avons deux choix, le CMJN et le RVB. Pour le premier il s’agit du cyan, magenta, jaune et noir soient CMJN. Le CMJN est utilisé pour l’impression physique. Le RVB soit rouge, vert et bleu sont un codage informatique des couleurs. Le RVB est un format adaptatif car il va s’adapter au réglage de votre moniteur. Pour de l’impression numérique le RVB est plus que conseillé.
Les bits
Pour travailler sur votre fichier il vous faut déterminer le nombre de bits. Un bit est un périphérique binaire et fait référence à la plus petite information. Il a une valeur de 0 ou 1. Pour de la photo numérique le 0 est attribué au noir et le 1 au blanc.
Lors de la création de votre fichier d’impression vous pouvez être amené(e) à choisir entre 8 bits et 16 bits. Là encore la plus grosse valeur n’est pas forcément la meilleure. Avec des 8 bits vous avez 256 variations de nuance de chaque couleur soit 16,7 millions de couleurs. Les images en 16 bits elles possèdent 65 536 variations de nuance soit 281 trillions de
couleurs. Et on ne vous parle pas des 32 bits et ses 4 294 967 296 variations de nuance.
Pour de l’impression physique les 8 bits sont suffisants. Une imprimante ne peut pas lire toutes les couleurs avec précision quand le format à 16 bits ou plus. Par contre pour du format web vous pouvez garder des 16 bits autant pour travailler dessus que pour l’exportation.
L’un des rares cas à travailler avec des 32 bits concerne les images HDR. Avec 32 bits vous pouvez récupérer des hautes lumières et d’ombres ainsi qu’une bonne quantité de détails.
Le format d’exportation
Pour choisir le bon format de fichier, ça dépendra du résultat souhaité lors de votre impression.
JPEG : l’un des formats d’images les plus connus, il est utilisé pour des photos et des graphiques grâce à son niveau de compression est facilement réglable. Le JPEG est l’idéal pour des impressions de magazines ou de brochures en digital sur le web.
TIFF: un fichier TIFF va pouvoir stocker bien plus de données d’image que le format JPEG donc vous n’aurez que très peu de pertes de qualité sur une impression physique.
PDF : le format le plus populaire auprès des imprimeurs est pour cause, il permet plusieurs modes colorimétriques, il enregistre les calques, les tracés et les couches.
Chez Tarn Events on s’occupe de votre print, contacter nous et discutons ensemble de vos besoins.
